Une histoire de goûts
A partir de deux simples ingrédients, de l’eau et de la semoule de grain dur, est apparu tout un monde. De ces deux simples ingrédients sont nées des centaines de familles de pâtes. Des noms et des formes qui racontent à la fois des territoires, des techniques de production et une culture populaire unique.
Au début du mois de mai, à Rome, l’Association des industries des desserts et des pâtes italiennes (Aidepi) s’est réunie pour échanger autour des tendances ainsi que sur l’évolution de ce produit symbolique de la cuisine et de la gastronomie italienne.
Il existe ainsi, aujourd’hui, près de 300 formes de pâtes fabriquées et consommées en Italie. En dépit de cette grande variété, 70% de la consommation des Italiens se concentre sur quatre pâtes nationales : les spaghetti, les penne, les fusilli et les rigatoni. Une statistique peu étonnante, mais qui a donné l’occasion à l’un des responsables de l’Aidepi, Giuseppe di Martino, lui-même fabricant de pâtes, de cartographier les préférences des Italiens pour certaines familles de pâtes.
Un état des lieux instructif, pour nous autres Français et Européens habitués à débattre sur les vraies recettes, montrant que même l’Italie n’a rien d’un territoire uniforme en matière de goûts, tout particulièrement lorsqu’il est question de son plat national préféré.
Si vous ne connaissez pas les 300 formes de pâtes différentes, ne vous inquiétez pas, tant c’est une mission qui relève de l’impossible ! Et pour cause, dans le vocabulaire étymologique des pâtes italiennes, il existe près de 1.200 autres noms de pâtes…



